Martin Bricelj Baraga
L’œuvre
Cyanometer
2017
Sculpture : 15 x 5 x 45 cm, Diptyque : 80 x 20 cm, graphique : Ø 50 cm
Edition de 5 ex
Courtoisie de l’artiste
Le Cyanomètre est un monument au bleu du ciel. Il s’inspire du cyanomètre original inventé par Horace-Bénédict de Saussure. Son cyanomètre, une roue de couleur bleue, forme la base du monument, qui oriente doucement notre regard vers ciel. Le Cyanomètre est à la fois un monument et un logiciel qui capture périodiquement des images du ciel. En enregistrant et en visualisant des données sur le bleu du ciel et la qualité de l’air, le monolithe devient un instrument qui nous sensibilise à la qualité d’un des éléments essentiels de la vie. Grâce à ces données sur la qualité de l’air, le site web du Cyanomètre crée une sorte d’archive en ligne et de calendrier rétrospectif qui mesure et documente les changements de notre environnement. Dans un monde qui tourne sur le cloud, les seuls nuages qui comptent sont ceux que l’on voit dans le ciel. Le monolithe du Cyanomètre est actuellement installé à Ljubljana (dans le contexte du programme Capitale Verte d’Europe), acquis pour l’installation permanente dans la ville, et à Wroclaw (dans le contexte de la Biennale d’art média WRO), où il a reçu le Prix des critiques et éditeurs de magazines d’art. La sculpture du Cyanomètre est un artefact, une version plus petite du monolithe original, semblable en conception et en matériaux utilisés. Les triptyques sont tirés d’une sélection de photographies du ciel, prises par le Cyanomètre original à Ljubljana. Les graphismes sont des tirages laminés et illuminés des indices de bleu respectivement de chaque ville. En plus des artefacts, il y aura une présentation vidéo du projet et concept du Cyanomètre.
L’artiste
Martin Bricelj Baraga est artiste et commissaire d’art. Ses œuvres interactives, spectacles audiovisuels et projets collaboratifs explorent les relations entre les humains et les machines, les aspects sociaux de la culture populaire contemporaine, le monumentalisme futur et les dimensions politiques des réalités médiatisées d’aujourd’hui. Ses œuvres sont habituellement de grandes installations en espace public et en contextes architecturaux spéciaux. Il utilise souvent la lumière et le son pour créer une atmosphère qui défie nos perceptions. Ses projets contestent les symboles et les mythes comme une série d’expérimentations spatiotemporelles. Formé en arts visuels, il fait souvent du son un élément fondamental de ses œuvres et collabore avec d’artistes sonores renommés tels qu’Olaf Bender, Plaid, Vector Lovers, etc. Il est directeur du MoTA (Musée d’art transitoire) et fondateur du festival SONICA à Ljubljana en Slovénie.