YANN TOMA
Les oeuvres
Dessins de la série « The Logan Symposium » Barbican Center 2014
201
Fusain, acquarelle sur papier
47,5×61 cm
Pièces Uniques
Courtesy de l’artiste et de Ouest-Lumière
Logan Symposium Statements / 5-7 December 2014
BUILDING AN ALLIANCE AGAINST SECRECY SURVEILLANCE AND CENSORSHIP
Yann Toma réalise des dessins à dimension politique depuis septembre 2014 dans le cadre de l’Assemblée Générale de l’ONU. Sur une invitation du CIJ (Centre for Investigative Journalism), ses captations ont trouvé une nouvelle dimension en décembre 2014. L’artiste, équipé de fusains et d’aquarelles, a enregistré la totalité du Logan Symposium, conférence internationale qui a rassemblée les personnalités clés dans la lutte contre la surveillance invasive et la censure, notamment des acteurs de l’internet comme Julian Assange. Cet événement inaugural a réuni d’éminents journalistes et hacktivistes qui ont décidé, à cette occasion, de former une alliance naturelle, opposée à un monde autoritaire qui porte atteinte à la vie privée et à la liberté d’expression. Cherchant un terrain d’entente, les journalistes offrent aux hacktivistes un contexte social et politique commun, ainsi qu’une expertise par un argumentaire fondé sur des preuves. Hacktivistes, experts dans l’accès aux données, ont apporté un nouvel éclairage sur la liberté d’expression en matière de numérique. Ces dessins, mêlant des portraits et des phrases signifiantes captés sur le vif, décodent les datas du réel et révèlent une autre réalité des acteurs qui se mobilisent contre la politique de surveillance et de censure. Initialement partagées en ligne sur tweeter auprès de centaines de milliers de personnes, cette série inédite apporte un nouvel éclairage sur le Logan Symposium et alimente le débat sur les donneurs d’alerte.
L’œuvre est composée de neuf formats de dessins juxtaposés.
Laura Flanders, Everybody is watching us on line, 45,7 x 61 cm, 2014. Anne Machon, They can identify US, 45,7 x 61 cm, 2014.
Carly Nyst, The Human Rights are tromped, 45,7 x 61 cm, 2014.
Jacop Appelbaum, Cellular Phones are tracking devices, 45,7 x 61 cm, 2014. Julian Assange, Arbitrarily Detained, 45,7 x 61 cm, 2014.
Duncan Campbell, Everything has to be taken, 45,7 x 61 cm, 2014.
Caroline Nevejan, Our challenges are Imagination, 45,7 x 61 cm, 2014.
Olia Lialina, The artistic Scene is a new media, 45,7 x 61 cm, 2014.
Jonh Pilger, The economic crisis is a pure propaganda, 45,7 x 61 cm, 2014.
L’artiste
Yann Toma est un artiste contemporain français et un artiste-chercheur. Il positionne son travail et sa réflexion à la frontière de l’expression artistique et citoyenne et les inscrit dans l’actualité politique et médiatique. A partir des années 1990, ayant réactivé le lieu, les archives et le nom de l’ancienne compagnie d’électricité Ouest Lumière sont travail prend pour thème la lumière, l’énergie et les réseaux, les moyens de production industrielle, la bureaucratie et l’univers des entreprises. Il est professeur des universités et chercheur à Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne où il dirige l’équipe de recherche CNRS Art & Flux qui est autant un observatoire de recherche (théorique et critique) qu’un laboratoire d’expérimentation et de production artistique (Institut ACTE – Arts, Créations, Théories, Esthétiques). Yann Toma dirige la Chaire Art et Économie de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il est également artiste-observateur au sein de l’O.N.U. où il siège en tant qu’artiste entrepreneur. Une inscription internationale Le travail artistique de Yann Toma fait partie de nombreuses collections. Son œuvre est notamment intégrée à la collection du centre Pompidou et a été mise à l’inventaire de la collection du Fonds national d’art contemporain en 2007. Il est représenté par la Bourouina Galery, à Berlin. Son exposition participative personnelle Dynamo- Fukushima, au Grand Palais en 2011, a réuni plus de 24 000 personnes en 2 jours. Il est l’auteur de l’œuvre monumentale La Grande Veilleuse, œuvre-lumière de L’anneau de la mémoire, mémorial national du centenaire de la Première Guerre Mondiale. Pour la COP 21 en 2015 il a transformé la Tour Eiffel en une immense antenne énergétique : HUMAN ENERGY, pour affirmer l’état d’urgence climatique et inviter à réfléchir sur le rôle de l’art comme moteur du changement planétaire. Début 2016, il a continué son travail de captation au Logan Symposium qui se déroulait au BCC de Berlin.